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La Chaîne Parlementaire Assemblée Nationale. LCP AN, Juin 2005

LES FRANÇAIS ET LA RÉFORME DE L’ÉTAT

Emission présentée par Richard Michel

lundi 27 juin 2005


Voir en ligne : Site de LCP AN

PROCHAINES DIFFUSIONS Mardi 28/06/2005 à 02:01 Mercredi 29/06/2005 à 13:00 Samedi 02/07/2005 à 20:00

PREMIERE DIFFUSION Lundi 27/06/2005 à 21:02

Invités :
- Bernard Derosier (Député PS du Nord)
- Georges Tron (Député UMP de l’Essonne)
- Michel Crozier (Sociologue)
- Roger Fauroux (Président d’honneur de Saint-Gobain, ancien ministre)

- Et Jérôme Sainte-Marie (Directeur du Pôle Opinion BVA)

Quelques extraits :

- Richard Michel : "entre 1978 et 2004, la richesse nationale a augmenté de 72% alors que le volume des dépenses de fonctionnement de l’Etat a augmenté de 192% ..."

- Michel Crozier : "Il n’y a pas de culture d’évaluation en France.
Il faudrait des services, des moyens pour que le Parlement puisse contrôler l’exécutif, au sens de l’évaluation. Il y a une transformation très importante dans la plupart des pays, mais la France est extraordinairement en retard
".

- Bernard Derosier : "François Mitterand, quand il était Président de la République, a parlé d’économie mixte. Il n’a pas rejeté l secteur privé dans son ntervention, dans le domaine de la vie collective. Personnellement je ne suis pas hostile à ce qu’il y ait un partenariat, une délégation de service public. Si dans le même temps on renforce bien le contrôle sur cette délégation, sur ce partenariat. Mais cela ne doit pas non plus conduire à faire n’importe quoi."

- Georges Tron : "La vie même des collectivités territoriales ne fonctionne, ne se développe qu’à travers un mélange d’appel à un service intégré (public) et un service de délégation au privé. Et d’ailleurs les élus demeurent maîtres de la prolongation ou de la rupture du contrat, en fonction des résultats obtenus".

- Georges Tron : "Je crois qu’en réalité il faut partur de notions de bon sens : on oublie simplement que c’est le bon sens qui fait la gestion. Cela conduit à se poser 2 questions :
1) Est-ce que, Oui ou Non, le service est mieux rendu par les services intégrés ou par une délégation ?
2) Après cette question de qualité, est-ce que le coût du service est supérieur ou inférieur, dans le 1er ou le 2e cas ?

- Roger Fauroux : "Le mot de ’Service Public’ est une espèce de piège idéologique : c’est un mot valise dans lequel on peut mettre n’importe quoi, la SNCF, les prisons, la gendarmerie, et quand on veut provoquer un clivage idéologique, on s’en sert comme d’un chiffon rouge".

- Georges Tron : "Prenons un exemple, celui du logement des gendarmes, exemple précis, concret. Une proposition a été faite au Ministère de la Défense, en l’occurence par la Caisse des Dépôts. "On va gérer 620 casernes à votre place et on va le faire avec une économie très substancielle, chiffrée.
Le dispositif n’a pas été accepté du fait de blocages qui sont au moins autant de nature administrative que politique. Pourquoi ? parce que culturellement il y a toute une série d’extrapolations, de raisonnements qui partent de l’idée selon laquelle gérer les casernes par des personnes autres que des gendarmes c’est choquant !
Et l’économie était de 1 à 2 !
"

- Michel Crozier : "Il faut regarder ce qu’il se passe ailleurs qu’en France. Nous sommes franco-français dans cette discussion. Il faut voir ce qu’ont fait les pays anglo-saxons, les pays scandinaves, où depuis 30 ans, un effort considérable a été fait vers la gestion.
On a privatisé un peu, mais ce n’est pas là le problème. Le problème, c’est d’avoir des services gérés par des managers, qui ont une autonomie suffisante. On a décentralisé, et la plupart des services sont gérés par des managers.
Au lieu d’avoir le système patrimonial auquel nous sommes profondément attachés
."

LIENS UTILES
Consulter les informations du site des éditions du Seuil pour le livre "Etat d’urgence : réformer ou abdiquer, le choix français"

Les ouvrages présentés lors de l’émission sont :
- "Etat d’urgence : réformer ou abdiquer, le choix français" de R. Fauroux et B. Spitz (Editions Robert Laffont)
- "La société bloquée" de M. Crozier (Editions du Seuil)


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