Campagne iFRAP 2007
lundi 12 juin 2006, par Bernard Zimmern, Président de l’IFRAP
Voir en ligne : sur le site de l’iFrap
L’expérience montre que ce ne sont pas les institutions financières publiques qui sont capables d’apporter les 2 premiers millions nécessaires au démarrage des « gazelles » dont nous manquons mais les business angels risquant leur propre capitaux.
L’expérience montre aussi que les success stories sont issus de projets « déviants » ou même déraisonnables, que seuls des individus ont le culot de financer.
Alors il ne sert à rien de créer une nouvelle agence publique pour prêter aux gazelles en empruntant avec la garantie de l’Etat car, inévitablement, ses gestionnaires distribueront les financements avec pour premier souci de minimiser le risque de perte, ce qui est antinomique avec le financement des premiers stades de la création d’entreprises.
Puisqu’il n’y a pas assez de Business Angels en France, les 2 milliards doivent donc être utilisés à augmenter la force de frappe de ceux qui existent et à susciter de nouvelles vocations.
Il faut :
Augmenter la force de frappe des BA existants en les autorisant à créer des sociétés de capital-risque (SCR) bénéficiant de l’exemption d’ISF de la loi Dutreil
Sélectionner par appel d’offre plusieurs banques « gestionnaires » d’une part de l’emprunt garanti (et pas seulement des caisses publiques comme la BDPME ou la banque postale !)
Charger les banques gestionnaires d’agréer, sous leur responsabilité, des SCR au vu des qualifications de leurs dirigeants-investisseurs
Et leur demander d’abonder par des prêts à moyen terme de même montant les fonds propres apportés par les SCR, prêts garantis à 80% par l’Etat.
Nul besoin de monter une nouvelle usine à gaz simplement pour occuper des fonctionnaires.