Libéral ET Social ! L’incontournable économie sociale de marché.

Accueil du site > 80. Questions transverses > Pourquoi faudrait-il que ça pète ?

Suite du Non au référendum (9 mai)

Pourquoi faudrait-il que ça pète ?

lundi 30 mai 2005, par Laurent Simon


Voici un échange par mél en mai, suite à la montée du Non dans les sondages :

Laurent : "je me dis depuis longtemps qu’un jour ça va péter en France [1]. Et peut-être le NON serait-il le début d’un mouvement (ou plutôt l’absence de mouvement) qui fera prendre conscience de ce que décidément il vaut mieux ne pas écouter ces ringards - peureux - nostalgiques (du grand soir ou d’un monde qui n’a jamais existé que dans des rêves nationalistes, qui tous ont conduit à la ruine)...

L’ennui c’est qu’on ne sait pas dans quelle extrême on peut tomber pendant quelque temps...

Je souhaite simplement qu’on ne sera pas obligé d’en revenir à une période extrêmement troublée, et qu’on arrivera à prendre des décisions opportunes avant (je dis ça pour le Oui, mais aussi pour de nombreux autres sujets)"

Nicolas : "Pourquoi faudrait-il que ça pète ?"

Laurent : "quelques unes des raisons :

- parce qu’il y a trop d’écart entre ce que font les gens et ce qu’ils gagnent (charges sociales et impôts démentiels)
- parce que certains se réfugient derrière leurs ’privilèges’ et que ceux qui les défendent sont supposés être les héritiers de l’abolition des privilèges...
- parce que certains (SDF, et beaucoup de RMistes ) sont vraiment très mal barrés (quel espoir ?)
- parce que le chômage touche des populations très nombreuses, et ce alors que parallèlement des entreprises ne peuvent embaucher (écart de formation, mais aussi charges pénalisant très fortement l’emploi)
- parce que les élites politiques continuent de fonctionner sur une autre planète
- parce que ces malaises sont très forts, et que des populistes essaient de les exploiter (FN d’abord bien sûr, mais maintenant c’est aussi vrai d’une partie de la gauche et de l’extrême gauche.. ainsi que des souverainistes complètement à côté de la plaque : sachant exploiter les peurs, mais semblant très proches de revenir au protectionnisme, qui a toujours montré son inefficacité économique, et sa propension à entraîner des pays dans la guerre, puis la misère)

bref la société civile n’est pas représentée, elle n’est pas défendue..."


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette