La recherche, un secteur crucial pour notre compétitivité

Extrait d’un article, p8, et extraits de l’interview de Janez Potocnik, commissaire européen à la Recherche.

vendredi 8 avril 2005, par Grégoire Pinson

Voir en ligne : Site "La Tribune", recherche "Grégoire Pinson"

Janez Potocnik : Si nous, Européens, sommes bons dans la recherche fondamentale, nous le sommes beaucoup moins lorsqu’il s’agit de traduire des innovations en productions industrielles.

Dérive bureaucratique : José Mariano Gago, aujourd’hui ministre de la Recherche au Portugal : Si elle n’est pas contenue, la montée en puissance régulière de la bureaucratie va tuer la R&D.

Résultat : les PME se sont détournées des fonds européens, devenus inaccessibles, à force d’obstacles administratifs. Les taux de participation des PME aux projets européens ont chuté de 25% pour le 5e PCRD à 15% pour celui qui se termine en 2006.

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G. Pinson : Ne craignez-vous pas de susciter une levée de boucliers chez les Etats membres en proposant un doublement des fonds dédiés au 7e programme-cadre de recherche et développement (PCRD) communautaire ?

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Janez Potocnik : Avec notre proposition, une enveloppe de 10 milliards d’euros par an pour le PCRD, on atteint tout juste ... le budget de R&D annuel de Daimler-Chrysler !

Même avec notre proposition, la recherche communautaire ne représentera que 10% de l’ensemble des dépenses publiques de R&D de l’UE. C’est bien le moins qu’on puisse faire, au regard du rôle crucial de ce secteur pour relancer notre compétitivité.

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Notre insistance à dégager 9 thèmes prioritaires (santé, énergie, nanotechnologies, environnement, etc.) vise à donner davantage de souplesse dans l’utilisation des fonds.

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Cela contribuera à la simplification administrative du programme-cadre et facilitera donc son accès pour les PME.

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