Le Parisien, 4 avril 2005.
Extraits de l’article de Didier Micoine.
vendredi 8 avril 2005, par Didier Micoine
Voir en ligne : Site "Le Parisien. recherche
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"les jeux ne sont pas encore faits, mais il s’est installé une opinion qui sur le fond, a changé d’intention de vote", analyse Roland Cayrol, directeur de CSA.
"Ce changement de pied s’explique, au départ, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’Europe : chômage, grogne sociale, politique gouvernementale. Mais depuis, ces électeurs ont fait le lien avec la Constitution et la rendent également responsable."
Si le poids des abstentionnistes reste élevé, ce sont les indécis qui feront la différence. "L’enjeu, c’est de convaincre les 15% d’électeurs qui hésitent entre le OUI et le NON, confirme Cayrol. Jacques Chirac et François Hollande ont les clés du scrutin. Ils doivent faire leur travail, chacun dans leur camp."
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"Je conçois qu’un non tripal puisse être jubilatoire, mais il faut revenir à la raison" insiste Jack Lang.
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